Le protocole Bitcoin et son code sont toujours effectifs, presque une décennie après leur conception, ce qui est bien la preuve que c’est un travail solide. Il est normal qu’il y ait eu de temps à autre des problèmes au niveau de la sécurité du réseau (une liste de ces alertes existe en anglais), mais ils ont été résolus par des modifications du software. La sécurité de Bitcoin dépend de la vitesse à laquelle des défauts sont découverts et amendés, et plus le temps avance, plus Bitcoin deviendra sûr.
Quant à l’idée du piratage de Bitcoin, ce serait mal comprendre le fonctionnement de Bitcoin. Bitcoin n’est pas une entité à pirater. Son code est accessible à tous les développeurs, il n’y a pas de forteresse à assaillir pour découvrir quelque secret que ce soit : Bitcoin est transparent. En outre, la modification du protocole ne peut pas se produire à moins de l’accord quasi-unanime des utilisateurs. Le seul moyen serait de s’emparer de plus de 50% de la puissance technique du réseau Bitcoin, ce qui demanderait une source d’argent formidable, et cela reste franchement peu probable. Et ce ne serait pas du piratage pour autant, puisqu’une telle opération serait, d’un point de vue protocolaire, tout à fait légitime.
Il y a eut des agences d’échange de bitcoin, et des entreprises qui ont subi des attaques ou des failles internes qui ont abouti à la perte ou au vol de bitcoins. Néanmoins, de même qu’une banque qui se fait dérober ne compromet pas l’intégrité du dollar, de même ces malencontreuses histoires n’impliquent en rien une faille interne à Bitcoin, encore moins un piratage.
Il est vrai que les utilisateurs peuvent se faire voler ou perdre leurs bitcoins. Néanmoins, les développeurs travaillent d’arrache-pied pour contrer ces risques. Parmi les outils qui augmentent la sécurité de Bitcoin, l’on peut énumérer l’encryptage des wallets, les wallets hors-ligne, les wallets physiques, ou les signatures multiples.