Le protocole Bitcoin exige un accord quasi-unanime de tous ses utilisateurs pour qu’une modification puisse avoir lieu. Il est ainsi impossible de donner des droits spéciaux à une quelconque autorité qui aurait des prérogatives sur l’entièreté du réseau Bitcoin.
Un cas de figure, très peu probable certes, serait qu’une organisation disposant de vastes moyens achète au moins la moitié des ordinateurs – en vérité, la puissance computationnelle – du réseau et devienne capable de bloquer ou de renverser des transactions récentes. Mais comme cela demanderait de continuellement détenir plus de la moitié du réseau alors que le nombre de mineurs augmente continuellement, il y a très peu de garantie à ce que cette organisation puisse maintenir son hégémonie.
Il est par contre tout à fait possible de réguler Bitcoin de la même manière que toute autre monnaie – quoique Bitcoin ne soit pas nécessairement de la monnaie dans son essence. Le dollar peut être utilisé pour une grande variété d’applications, plus ou moins légales suivant les juridictions en rigueur dans les Etats. Les régulations à l’égard de Bitcoin dépendent donc des gouvernements au cas par cas.
Il se peut par exemple qu’un gouvernement en particulier aie des restrictions si grandes envers Bitcoin que cela détourne les potentiels utilisateurs d’en profiter. Il y a actuellement 4 pays qui ont rendu Bitcoin illégal, empêchant de facto le développement des technologies qui y sont liés : le Bangladesh, la Bolivie, l’Équateur et le Kyrgyzstan.